tu vaux mieux que ca  
 
  les agressions sexuels 05/05/2024 19 07 13 (UTC)
   
 




L'agression Sexuelle: Dissiper les mythes

 

MYTHE: Les agressions sexuelles ne sont pas un problème répandu. Chaque jour, des femmes sont victimes d'agression sexuelle soit à la  maison, au travail, à l'école ou dans  la rue.

FAIT :

    • Une enquête de Statistique Canada réalisée en 1993 révèle que  « la moitié de l'ensemble des Canadiennes (51 %) ont été victimes  d'au moins un acte de violence physique ou sexuelle (depuis l'âge de 16 ans). Près de 60 % des femmes qui ont été agressées  sexuellement ont été la cible d'un tel acte plus d'une fois. » (1)
    • Selon une enquête menée en 1984, une femme canadienne sur  quatre sera agressée au cours de sa vie, La moitié de ces agressions  sera perpétrée contre des femmes de moins de 16 ans. (2)
    • Les femmes handicapées sont encore plus vulnérables. Selon une  étude, 83 % de celles qui ont un handicap physique ou mental  seront agressées sexuellement au cours de leur vie. (3)
    • Enfin, d'après un rapport de l'Association des femmes  autochtones de l'Ontario (ONWA), 80 % des femmes autochtones  vivant dans des réserves de l'Ontario ont subi des abus sexuels ou des agressions sexuelles. On estime d'ailleurs que la violence  familiale est huit fois plus répandue chez les peuples autochtones que dans le reste de la population canadienne. (4)

 

MYTHE: Les femmes mentent quand elles disent qu'elles ont été agressées sexuellement parce qu'elles se sentent coupables d'avoir eu des rapports sexuels. Les femmes mentent rarement lorsqu'elles rapportent une agression  sexuelle. D'ailleurs, il est reconnu que les agressions sexuelles sont   rarement déclarées. D'après Statistique Canada, seulement 6 % des cas d'agression sont signalés à la police. (5)

FAIT :

 

MYTHE: Le plus souvent, ce sont des inconnus qui commettent des actes d'agression sexuelle. Les femmes courent plus de danger d'être agressées par des hommes  qu'elles connaissent plutôt que par des inconnus. Parmi les femmes  qui sont agressées sexuellement, on estime qu'entre 45 % (6) et  69 % 7d'entre elles le sont par un homme rencontré au cours d'un  rendezvous amoureux, ou par un amoureux, un conjoint, un ami, un membre de la famille, un voisin, etc.

FAIT:

Vingt (20 %) des jeunes filles au niveau secondaire (8) et quatre  femmes sur cinq au niveau universitaire qui ont participé à des  sondages auraient été victimes d'agressions sexuelles. Vingtneuf (29 %) de ces dernières ont rapporté l'incident. (9)

 Lorsqu'une femme connaît l'homme qui l'a agressée sexuellement,  l'acte d'agression a moins de chance d'être reconnu comme un crime   même aux yeux de la victime. Mais ce geste n'en constitue pas moins un acte criminel au même titre que celui perpétré par un inconnu.

 

MYTHE: La meilleure façon pour une femme de se protéger contre une agression sexuelle est d'éviter d'être seule la nuit dans un endroit sombre et désert, une allée ou un stationnement. La plupart des actes d'agression sexuelle se produisent dans un  domicile privé (60 %), le pourcentage le plus élevé ayant lieu chez la  victime (38 %). L'idée que la plupart des agressions surviennent en  0présence d'inconnus dans des allées sombres peut mener à une  fausse impression de sécurité.  10

FAIT:

 

MYTHE: Lorsque les femmes s'habillent d'une manière « sexy » et qu'elles font des choses plutôt « osées », elles incitent les hommes à les agresser sexuellement. Les femmes qui sont agressées sexuellement « l'ont bien cherché ». L'idée selon laquelle les femmes « le cherchent bien » est souvent  utilisée par des agresseurs qui veulent ainsi justifier leur  comportement. Cette attitude rejette le blâme sur la victime de l'agression, et non sur la personne qui l'a commise.

FAIT:

Les vêtements que disaient porter les victimes d'agression sexuelle et  les comportements qu'elles  affichaient au moment de l'agression  variaient énormément d'une personne à l'autre. Des femmes de tous les âges, de tout type physique, d'origines culturelles, raciales,  religieuses et socioéconomiques  différentes peuvent être agressées sexuellement.

Les femmes ont toujours le droit de refuser des contacts sexuels.   Ce qu'une femme porte, où elle va, ce qu'elle boit ou à qui elle parle  ne veut pas dire pour autant qu'elle demande à être agressée sexuellement. C'est la loi.

 

MYTHE: Les hommes qui agressent sexuellement des femmes sont soit des malades mentaux, soit des hommes qui ont des désirs sexuels excessifs. L'agression sexuelle est un crime de pouvoir, de contrôle et de  violence. Les agresseurs ne sont pas  « malades » ou incapables de  contrôler leurs « pulsions ». Les études et les recherches visant à tracer le profil psychologique du violeur indiquent toutes qu'il s'agit  d'hommes ordinaires, « normaux », moyens. (11)

FAIT:

 

MYTHE: Certains « types » d'hommes sont plus susceptibles d'agresser les femmes. Les hommes qui commettent des actes d'agression sexuelle viennent  de groupes d'âge variés et de milieux socioéconomiques et raciaux  différents. On croit à tort que les hommes de couleur ou  appartenant à la classe ouvrière sont les responsables de la plupart  des agressions, mais cette croyance est basée sur les stéréotypes  ancrés dans des préjugés racistes et dans une perception hiérarchique des classes. Derrière une agression, on peut retrouver le  mari, un membre de la famille, l'employeur, le collègue, le médecin,  l'enseignant ou l'avocat de la femme qui est agressée.

FAIT:

 

MYTHE: Il n'y a pas vraiment d'agression sexuelle si aucune arme n'est utilisée, si aucune violence physique n'est commise. On définit l'agression sexuelle comme tout acte de nature sexuelle  non désiré qu'une personne impose à une autre. Selon le Code  criminel, cela peut aller des attouchements et des baisers non désirés à toute forme de pénétration ou d'attaques sexuelles qui blessent la  victime ou mettent sa vie en danger.

FAIT:

 La plupart des actes d'agression sexuelle sont commis par une  connaissance qui est plus susceptible d'avoir recours à des ruses ou à des menaces.

 

MYTHE : Si une femme n'est pas physiquement blessée au cours d'une agression sexuelle, elle ne souffrira pas d'effets à long terme. Même si elles n'ont pas été blessées, neuf femmes sur dix ayant été victimes d'un incident d'agression sexuelle souffrent de problèmes émotifs. (12)

FAIT:

 

MYTHE: Les femmes ne peuvent être agressées sexuellement par leur « chum » ou leur mari. Il y a agression sexuelle chaque fois qu'une personne refuse d'avoir  des rapports sexuels mais. qu'elle y est forcée  que ce soit dans un  mariage ou lors d'un rendezvous amoureux. Le Comité canadien sur la violence faite aux femmes estime que  38 % des femmes agressées sexuellement l'ont été par leur mari,  conjoint ou « chum ». (13) Au Canada, les agressions sexuelles qui se produisent au sein d'un mariage sont illégales depuis 1983. Peu de  femmes, cependant, rapportent de tels incidents à la police.

FAIT:

 
  voici la verité
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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